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Le Mastering
Le Mastering est la première étape de la fabrication des disques vinyles. Les fichiers numériques sont transformés en fichiers analogiques selon un procédé lors duquel chaque sonorité doit être retravaillée : les aigus sont renforcés pour éviter leur dissolution et les graves sont maîtrisés pour réduire leur effet stéréo. Ce processus complexe, qui se doit de respecter chaque sonorité, est réalisé par des ingénieurs du son, selon la courbe RIAA (Recording Industry Association of America) ; elle opère comme une norme qui établit et corrige les variations d’amplitudes afin de standardiser le processus.
La Gravure ou Cutting
Il s’agit de la gravure du signal audio par microsillons sur une matrice qui peut être en acétate ou en cuivre. Cette étape permet également de décider de la vitesse de lecture du Disque Vinyle : en 33 tours ou en 45 tours.
Il existe deux méthodes de gravure d’un disque vinyle : la méthode traditionnelle sur laque et la méthode DMM.
• La méthode traditionnelle sur laque est réalisée sur une matrice en alu préalablement recouverte d’une fine couche de laque cellulosique. Un stylet chauffant trace les microsillons sur l’épaisseur de laque. L’inconvénient de la méthode traditionnelle réside dans la fragilité de la laque. Plusieurs vinyles sont nécessaires pour obtenir la qualité souhaitée, il s’agit des test-pressing. Ce procédé est plus long et coûteux.
• La méthode DMM (Direct Metal Mastering) est plus rapide et économique que la méthode traditionnelle. Plus récente, elle est aussi moins fragile car les matrices sont réalisées à partir d’un disque en cuivre. La gravure se fait à l’aide d’un stylet chauffant muni d’un burin en diamant qui trace un sillon hélicoïdal. Cette méthode moderne déplaît à certains puristes qui apprécient moins le son qu’elle produit, le jugeant trop froid et dur.
Une fois la gravure réalisée, chaque sillon est vérifié au microscope afin de s’assurer qu’il n’en touche pas un autre. Un poinçon permet ensuite d’apposer sur le disque la signature de l’ingénieur, ses initiales ou une annotation. Cette même inscription sera répétée sur toutes les copies du vinyle.
La galvanisation
La Galvanisation, encore appelée Electrolyse ou MetalWork, est l’étape suivante. Elle permet la réalisation des matrices en vue du pressage. Il s’agit d’un procédé chimique et métallique qui consiste à transformer le disque en empreinte, ou Stamper, à l’aide d’un bain électrolyse (à courant continu).

La méthode DMM permet de réduire cette étape de galvanisation puisque les matrices sont réalisées à partir du master en cuivre.
En revanche, pour la méthode traditionnelle à laque, on réalise deux bains pour préparer le stamper. La laque est au préalable pulvérisée d’argent, avant d’être plongée pendant plusieurs heures dans un bain de nickel dont le but est de la solidifier sous l’effet de l’électrolyse, afin qu’elle prenne l’empreinte de la gravure. Ce premier bain permet de réaliser la matrice dite « Père », constituée de sillons en creux, le négatif de l’empreinte issue de la gravure. Le second bain est réalisé à partir du négatif « Père » afin de créer la matrice « Mère », selon un procédé similaire. Cette dernière sera conservée et/ou utilisée afin de confectionner des jeux de stampers. Un jeu de stampers permet de réaliser en moyenne entre 1 000 à 1 500 vinyles.
Enfin, la dernière étape de la galvanisation consiste à percer le disque en son centre puis de retirer le surplus de matière afin de calibrer son diamètre à celui de la machine de pressage.
Le pressage, étape ultime dans la fabrication des disques vinyles
Le pressage constitue la dernière étape de fabrication des disques vinyles. Les empreintes, ou stampers, face A et face B, sont disposés sur les mâchoires de la presse. Selon le poids du vinyle (standard ou heavy, le très recherché « 180gr »), on ajoute une certaine quantité de polychlorure de vinyle chauffée afin de rendre le disque plus malléable pour le pressage.

Les étiquettes sont ensuite disposées sur le vinyle qui subit une pression de près de 100 tonnes. Cette pression permet d’y imprimer les sillons de la matrice ainsi que les labels ou centreurs, dits macarons. Ce n’est qu’après cette étape que le vinyle final est découpé, ou ébarbé, puis une dernière fois contrôlé avant d’être conditionné.

D’ordre général, les 50 premiers vinyles sur un tirage de 300 ne sont pas conservées, en raison de leur manque de qualité sonore. Il est fort probable qu’avec les tensions fortes sur le marché du vinyle ce chiffre de 50 soit en réalité inférieur.
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L’Histoire du vinyle
L’ Histoire du vinyle n’est pas récente. Le vinyle a pour ancêtre le 78 tours, apparut dès le début du XXe siècle. Ce disque à monosillon était gravé sur une face et pouvait contenir 3 à 5 minutes d’enregistrement. L’arrivée du microsillon en 1946 aux Etats-Unis grâce à la firme Columbia donne naissance aux premières platines modernes. Dès 1948, les disques microsillons sont commercialisés. Leur grain et leur qualité sonore affinée, leur supériorité technique et leur enregistrement de 30 minutes pour 33 tours lui permettent de rapidement rencontrer le succès. Les 45 tours ont ensuite été édités à la fin des années 1970 et ont été généralisés et appréciés par les DJs et les radios libres.
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Le Mastering
Le Mastering est la première étape de la fabrication des disques vinyles. Les fichiers numériques sont transformés en fichiers analogiques selon un procédé lors duquel chaque sonorité doit être retravaillée : les aigus sont renforcés pour éviter leur dissolution et les graves sont maîtrisés pour réduire leur effet stéréo. Ce processus complexe, qui se doit de respecter chaque sonorité, est réalisé par des ingénieurs du son, selon la courbe RIAA (Recording Industry Association of America) ; elle opère comme une norme qui établit et corrige les variations d’amplitudes afin de standardiser le processus.
La Gravure ou Cutting
Il s’agit de la gravure du signal audio par microsillons sur une matrice qui peut être en acétate ou en cuivre. Cette étape permet également de décider de la vitesse de lecture du Disque Vinyle : en 33 tours ou en 45 tours.
Il existe deux méthodes de gravure d’un disque vinyle : la méthode traditionnelle sur laque et la méthode DMM.
• La méthode traditionnelle sur laque est réalisée sur une matrice en alu préalablement recouverte d’une fine couche de laque cellulosique. Un stylet chauffant trace les microsillons sur l’épaisseur de laque. L’inconvénient de la méthode traditionnelle réside dans la fragilité de la laque. Plusieurs vinyles sont nécessaires pour obtenir la qualité souhaitée, il s’agit des test-pressing. Ce procédé est plus long et coûteux.
• La méthode DMM (Direct Metal Mastering) est plus rapide et économique que la méthode traditionnelle. Plus récente, elle est aussi moins fragile car les matrices sont réalisées à partir d’un disque en cuivre. La gravure se fait à l’aide d’un stylet chauffant muni d’un burin en diamant qui trace un sillon hélicoïdal. Cette méthode moderne déplaît à certains puristes qui apprécient moins le son qu’elle produit, le jugeant trop froid et dur.
Une fois la gravure réalisée, chaque sillon est vérifié au microscope afin de s’assurer qu’il n’en touche pas un autre. Un poinçon permet ensuite d’apposer sur le disque la signature de l’ingénieur, ses initiales ou une annotation. Cette même inscription sera répétée sur toutes les copies du vinyle.
La galvanisation
La Galvanisation, encore appelée Electrolyse ou MetalWork, est l’étape suivante. Elle permet la réalisation des matrices en vue du pressage. Il s’agit d’un procédé chimique et métallique qui consiste à transformer le disque en empreinte, ou Stamper, à l’aide d’un bain électrolyse (à courant continu).
La méthode DMM permet de réduire cette étape de galvanisation puisque les matrices sont réalisées à partir du master en cuivre.
En revanche, pour la méthode traditionnelle à laque, on réalise deux bains pour préparer le stamper. La laque est au préalable pulvérisée d’argent, avant d’être plongée pendant plusieurs heures dans un bain de nickel dont le but est de la solidifier sous l’effet de l’électrolyse, afin qu’elle prenne l’empreinte de la gravure. Ce premier bain permet de réaliser la matrice dite « Père », constituée de sillons en creux, le négatif de l’empreinte issue de la gravure. Le second bain est réalisé à partir du négatif « Père » afin de créer la matrice « Mère », selon un procédé similaire. Cette dernière sera conservée et/ou utilisée afin de confectionner des jeux de stampers. Un jeu de stampers permet de réaliser en moyenne entre 1 000 à 1 500 vinyles.
Enfin, la dernière étape de la galvanisation consiste à percer le disque en son centre puis de retirer le surplus de matière afin de calibrer son diamètre à celui de la machine de pressage.
Le pressage, étape ultime dans la fabrication des disques vinyles
Le pressage constitue la dernière étape de fabrication des disques vinyles. Les empreintes, ou stampers, face A et face B, sont disposés sur les mâchoires de la presse. Selon le poids du vinyle (standard ou heavy, le très recherché « 180gr »), on ajoute une certaine quantité de polychlorure de vinyle chauffée afin de rendre le disque plus malléable pour le pressage.
Les étiquettes sont ensuite disposées sur le vinyle qui subit une pression de près de 100 tonnes. Cette pression permet d’y imprimer les sillons de la matrice ainsi que les labels ou centreurs, dits macarons. Ce n’est qu’après cette étape que le vinyle final est découpé, ou ébarbé, puis une dernière fois contrôlé avant d’être conditionné.
D’ordre général, les 50 premiers vinyles sur un tirage de 300 ne sont pas conservées, en raison de leur manque de qualité sonore. Il est fort probable qu’avec les tensions fortes sur le marché du vinyle ce chiffre de 50 soit en réalité inférieur.
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A ce stade du processus de fabrication des disques vinyles, le disque est prêt. Néanmoins, certaines étapes graphiques peuvent être ajoutées au procédé de production dans le but d’améliorer le packaging, tel qu’une couleur particuliere ou des effets créatifs.
Son analogique vs son numérique
Il existe deux familles de son : le son analogique, traditionnel, et le son numérique, plus moderne à par l’intermédiaire de l’informatique. Les vinyles utilisent traditionnellement le son analogique, plus coûteux et de meilleure qualité. Néanmoins, le numérique a nettement progressé et le rejoint quasiment. Nous ferons rapidement un article sur le sujet, qui le mérite. Mais au final, peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse!
Sheila Burgel – A vinyl record collector from Brooklyn, NY, specializes in girl pop groups. photographed at her home in Brooklyn for Dust & Grooves, a vinyl photo site. © Copyright – Eilon Paz – www.dustandgrooves.com
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